Présidentielle 2022 : c’est parti !

Les départementales et régionales sont déjà loin : ce 1er juillet marque le début de la course à la présidentielle dont le scrutin devrait se tenir les 10 et 24 avril 2022. Tout sur le calendrier de l’élection qui, on l’espère, verra le retour aux urnes des citoyens !

1er juillet : ouverture des comptes de campagne

C’est à partir du 1er juillet 2021 que les candidats à la présidentielle doivent commencer à imputer à leur compte de campagne toutes les dépenses concourant à leur élection, et qu’ils peuvent recevoir des dons.

Une nouveauté cette année concernant les dons : les classiques reçus-dons extraits par le mandataire d’une souche, seront cette fois dématérialisés. Proposée à titre expérimental, cette initiative pourrait se généraliser à d’autres scrutins.

Pour en savoir plus sur la gestion des comptes de campagne d’une présidentielle : téléchargez le guide du mandataire de la Commission nationale des comptes de campagne.

Des candidatures et des primaires ?

Certains ont déjà officialisé leur candidature (Xavier BERTRAND, Eric PIOLLE, …), d’autres appellent de leurs vœux des primaires au sein de leur parti (Bruno RETAILLAUD, Yannick JADOT, …) et d’autres enfin se mobilisent pour permettre aux citoyens de concourir (laprimaire.org ou La primaire populaire).

Si les modalités de consultation seront probablement différentes, chacun tirant les leçons des précédentes primaires, toutes devraient se conclure à la fin de l’été ou à l’automne, pour permettre à celui ou celle qui sera désigné d’asseoir sa crédibilité, de monter en notoriété et de s’appuyer sur ses concurrents défaits pour mener à bien la bataille suivante : celle des « présentations », le véritable nom de ce que tout le monde désigne par le terme de « parrainages ».

La récolte des parrainages, dès le mois de janvier ?

Pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle, chaque candidat (de plus de 18 ans, jouissant de ses droits civils et politiques) doit recueillir au minimum 500 parrainages d’élus nationaux et locaux (eurodéputés, députés, sénateurs, conseillers départementaux et régionaux, maires y compris les maires délégués et les maires d’arrondissements de Paris, Lyon et Marseille, présidents d’intercos, conseillers de Lyon et Paris).

C’est le Conseil constitutionnel qui assure le contrôle de cette phase de la présidentielle : il vérifie les formulaires de présentation, procède au décompte (disponible en ligne et mis à jour deux fois par semaine) et établit la liste finale des candidats autorisés à se présenter. Ceux-ci doivent alors remplir une déclaration de patrimoine, qui sera transmise à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique par le Conseil constitutionnel (voir le formulaire de 2017 sur le site de la HATVP).

A partir de quand, et jusqu’à quand, récolter les parrainages ?

C’est le décret de convocation des électeurs qui en décide. Si les dates avancées, mais non confirmées au jour de la parution de ce billet, se confirment, les candidats pourraient commencer à solliciter les élus à partir du mois de février et ce, jusqu’à début mars.

Et ensuite ?

La campagne, pardi ! Une campagne courte, intense, qui devrait passionner les Français comme c’est le cas chaque fois qu’il s’agit d’élire leur Président. Les temps de parole seront surveillés par le CSA en vertu du pluralisme politique, les candidats rivaliseront d’audace pour leur communication (en tous cas, on l’espère très fort !) tout en prenant bien garde à ne pas dépasser leur plafond de remboursement (le jugement de l’affaire Bygmalion devrait être rendu le 30 septembre) et nous trépignerons d’impatience jusqu’au résultat de chacun des scrutins !

Et surtout, après les présidentielles : les législatives, qui confirmeront, comme en 2017, ou infirmeront le poids politique de celui ou celle qui sera élu(e) à la fonction suprême.

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