Design actif, nouvel incontournable de l’action locale

Parce que la France accueille les Jeux Olympiques dans un peu moins de 1 000 jours. Parce que la crise sanitaire a montré que nous avions tous besoin d’espaces ludiques et sécurisés près de chez nous pour pratiquer une activité sportive. Parce que la sédentarité, des enfants comme des plus grands, devient une problématique de santé publique. Pour tout ça, mais surtout parce que le design actif se marie parfaitement aux initiatives de co-construction des actions locales avec les administrés, on pense chez Plebiscit qu’il devient LE nouvel incontournable de l’action locale. Alors on vous en dit quelques mots !

Le design actif, c’est quoi ?

Encore un concept importé d’Amérique du Nord ! Dans ces territoires où le véhicule est indispensable au point que, dans certaines grandes villes, il est complètement incongru voire impossible de se déplacer à pied ou en vélo, l’on a pris conscience très tôt des problèmes de santé publique induits par la sédentarité. Et donc de la nécessité d’inciter les habitants à « bouger ».

Depuis les années 80, certaines villes tentent d’intégrer des correctifs lors de leurs opérations d’aménagement public pour :

– améliorer la sécurité des piétons, cyclistes

– donner envie aux habitants de passer du temps dans l’espace public (re-végétalisation, aménagements ludiques et multifonctionnels, parcours de santé en plein air, aires de jeux innovantes et colorées, etc.) plutôt que d’emprunter leur véhicule

– et surtout leur proposer une activité physique « à la carte » adaptée et sécurisée, de la marche au running, en passant par le vélo ou le fitness.

Quelques exemples de design actif

Une image valant bien des mots, quelques exemples inspirants.

Pourquoi on en parle ?

Non, nous ne sommes pas en train d’amorcer un changement d’activité ! Mais on s’y intéresse de près depuis qu’on a vu l’impact de ces projets sur les actions de concertation que l’on accompagne.

Souvent, les conseils municipaux des enfants ou des jeunes sont associés à la rénovation ou la création d’aires de jeu ou de sport. Et ce à quoi ils aspirent est bien loin du « city stade » ou de l’aire de jeux réservée à une classe d’âge qui sont proposés en premier lieu par l’équipe municipale.

Au terme de la consultation ou de la concertation avec les utilisateurs finaux, on passe d’un projet initial très conventionnel, plutôt coûteux et qui doit rester en place pendant 10-20 ans, à un projet moins coûteux, plus mixte (âge et genre) et qui s’intègre souvent bien mieux au paysage. Avec en prime un sentiment très fort d’appropriation, dû à la cohésion entre le besoin exprimé et le rendu final.

C’est également un bel outil de marketing territorial : nombre d’aménagements conçus selon les principes du design actif sont, pour reprendre l’expression consacrée, « hautement instagrammables » de sorte que l’on y vient pour s’y montrer autant que pour en profiter. D’ailleurs, en espagnol, on parle de « urbanismo tactico« … Tout un symbole !

Enfin, la préparation du pays à l’accueil des JO de 2024 met petit à petit en avant l’idée de « faire du design actif un des héritages des Jeux« , au-delà des infrastructures lourdes nécessaires à l’organisation des compétitions. Des fonds y sont d’ailleurs consacrés pour les villes bénéficiaires du programme Cœur de ville qui bénéficient de la labellisation « Terre de jeux ».

Envie de plus d’inspiration pour votre commune ?

On vous recommande notamment une visite du blog du design actif, la lecture du guide des initiatives inspirantes de la ville de Montréal ou encore, pour les anglophones, un guide traitant de la conception des voies piétonnes édité par la ville de New-York.

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