Pourquoi un binôme homme-femme aux prochaines élections départementales ?
Les élections cantonales françaises de 2011 ont permis d’élire les conseillers généraux de la moitié des cantons français.
À la suite de ces élections cantonales, les conseils généraux comprennent alors 544 femmes soit 13,9 % des conseillers généraux français ; la Moselle, la Haute-Savoie, l’Indre et la Haute-Corse n’ont alors élu aucune femme ; enfin, seuls cinq conseils généraux sont présidés par des femmes.
Devant ce constat, contraire à l’article 1er de la Constitution sur la parité dans les fonctions électives, et sur proposition de la délégation parlementaire aux droits des femmes a été introduit un nouveau mode de scrutin permettant de garantir le respect du principe constitutionnel de parité : l’élection d’un binôme composé d’un homme et d’une femme dans chaque canton.
Le nombre de cantons passera alors de 4 055 à 2 074 (dont les 20 arrondissements de Paris qui font office de cantons), les cantons de Martinique et de Guyane disparaissant à la suite de la transformation de ces collectivités en collectivités uniques.
Le nombre total de conseillers généraux passera quant à lui ainsi de 4 035 à 4 108 (ou de 4 055 à 4 128 si les conseillers de Paris sont pris en compte)…dont la moitié de conseillères générales.