Plebiscit accompagne les candidats aux élections législatives de 2022 et développe des logiciels de campagne qui font gagner les élections !
Plebiscit est une agence conseil en stratégies politiques implantée à Paris, Lyon et La Rochelle. 17 personnes au service des candidats en phase de conquête de mandats mais aussi dédiés aux élus tout au long de l’exercice de leurs responsabilités politiques. L’entreprise intervient dans les domaines du conseil en stratégie politique, du marketing, du média training, de la prise de parole en public, de la gestion du stress, de la communication de crise, de la rédaction des discours et des programmes, dans l’organisation et le coaching des équipes de volontaires sur le terrain, dans le recrutement des sympathisants et dans la réalisation des outils de communication (papier, vidéo, web).
Plebiscit est à l’origine de Previoo, un logiciel 100% Français de gestion et d’organisation de campagne électorale déjà éprouvé sur plusieurs scrutins. D’autres logiciels complètent l’offre de Plebiscit pour renforcer l’efficacité électorale des candidats : JeVoteDimanche, une plateforme web qui permet aux équipes de campagne d’accélérer l’acquisition des procurations, JourdeVote une application disponible gratuitement sur Android et IOS, qui permet de faire remonter en temps réel les résultats de chaque bureau tous les 100 bulletins dépouillés. Le dernier-né s’appelle Predeect. Il permet grâce à son algorithme de prévoir les résultats d’une élection en répondant aux questions suivantes : quel est le socle naturel en nombre de voix d’un candidat, combien de voix lui sont nécessaires pour être au second tour voire gagner dès le premier et quels sont les bureaux de vote et le nombre de voix par bureau nécessaires pour atteindre l’objectif.
Les élections législatives de 2022 auront lieu les dimanches 12 et 19 juin 2022 afin d’élire les 577 députés de la XVIᵉ législature de la Cinquième République. Ces élections feront suite à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022.
PLEBISCIT, cabinet conseil en stratégies politiques, accompagnera comme il l’a fait en 2017 les candidats aux élections législatives de 2022. Retour sur les élections législatives de 2017.
Après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République le 7 mai 2017 avec 66,1 % des suffrages exprimés contre 33,9 % pour la candidate d’extrême droite Marine Le Pen et la nomination du gouvernement d’Édouard Philippe le 17 mai 2017, les Français sont de nouveau appelés aux urnes : ils doivent désigner leurs députés lors des élections législatives dont les dates ont été fixées les 10 et 17 juin 2017. Ce scrutin constitue une épreuve déterminante pour Emmanuel Macron qui a besoin d’une majorité solide à l’Assemblée nationale pour mener à bien ses réformes. Pour ce faire, le mouvement En Marche ! qu’il avait créé en avril 2016 pour appuyer sa candidature présidentielle est rebaptisé « La République en marche » (LREM) dès le 8 mai 2017.
Malgré sa jeunesse, cette nouvelle formation remporte les élections législatives : La République en marche obtient 308 sièges à l’Assemblée nationale, ce qui lui donne la majorité absolue.
Le MoDem de François Bayrou obtient par ailleurs un score inédit : la formation centriste, alliée de LREM, remporte 42 sièges de députés.
Le résultat de LREM est un succès pour Emmanuel Macron même s’il apparaît moins important qu’envisagé. La majorité obtenue est en effet loin des 484 sièges remportés par le RPR et l’UDF en 1993 et des 365 gagnés par l’UMP en 2002. Le succès de LREM est également amoindri par un taux d’abstention historique : 57,4 % des électeurs ne se sont pas rendus dans les bureaux de vote lors du second tour, soit un record dans l’histoire des élections législatives de la Ve République. Le Premier ministre Édouard Philippe s’est malgré tout félicité du succès de LREM : « Il y a un an, personne n’aurait imaginé un tel renouvellement politique ; nous le devons à la volonté du Président de la République de donner un nouveau souffle à notre démocratie ; nous le devons aussi aux Français qui ont voulu donner à la représentation nationale un nouveau visage », a-t-il déclaré sentencieusement dans cette allocution.
De son côté, après avoir subi une élimination humiliante dès le premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril 2017, la droite concède un nouveau revers historique. Les Républicains (LR) et l’Union des démocrates et indépendants (UDI) n’obtiennent que 130 députés : 112 pour LR et 18 pour l’UDI, loin des 199 et 27 respectivement gagnés dans l’Assemblée précédente. Il n’y avait jamais eu aussi peu de députés de droite au Palais-Bourbon sous la Ve République. Le Parti socialiste subit quant à lui une déroute encore plus sévère : il n’obtient que 30 sièges, alors qu’il en détenait 283 dans l’Assemblée sortante, et donc moins encore que les 57 gagnés lors des élections législatives de 1993.
La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon confirme, elle, le bon résultat de son leader à l’élection présidentielle : elle remporte 17 sièges, dont un gagné par Jean-Luc Mélenchon dans la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône. Enfin le Front national n’obtient que 8 sièges, dont celui remporté par sa présidente Marine Le Pen dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais. Si elle quadruple son nombre de députés par rapport aux élections législatives de 2012, la formation d’extrême droite ne peut former un groupe à l’Assemblée nationale, la barre étant fixée à 15 députés.
À l’occasion de ce scrutin législatif, l’Assemblée nationale subit un renouvellement sans précédent : 434 des 577 députés élus les 11 et 18 juin 2017 le sont pour la première fois. En outre, l’Assemblée nationale s’est féminisée : 223 femmes ont été élues, soit 38,6 % de l’ensemble des députés, contre 26,9 % qui l’avaient été en 2012. La moyenne d’âge de députés, tous sexes confondus, baisse quant à elle de 54 ans en 2012 à 48,6 ans en 2017.
Alors même que l’élection présidentielle est loin d’être entrée dans sa dernière ligne droite, Voilà qu’il est déjà question des élections législatives de 2022. Du moins, dans la tête des 577 députés élus en 2017 et qui n’échappent pas à la question fatidique, à sept mois de l’échéance : allez-vous vous représenter ? Le 1er décembre marque l’ouverture dela période de financementdu scrutin qui interviendra les 12 et 19 juin. Les élus du Palais-Bourbon pourront commencer à déclarer leurs dépenses en propagande électorale, leurs déplacements en circonscription et toutes les autres initiatives engagées pour leur réélection. Interdiction pour eux d’utiliser les moyens de l’Assemblée nationale.
Chez Plebiscit, cabinet de conseil en stratégies électorales, les contacts se multiplient avec les futurs prétendants. L’occasion de leur présenter le dernier-né de nos logiciels électoraux : PREDEECT, qui permet de prédire les résultats électoraux sur un territoire donné. Un algorithme puissant, nourri par plus de 400 millions de résultats électoraux depuis 2014 et 1 million de données socio-démographiques, cartographie les bureaux de vote prioritaires et le nombre de voix à aller chercher.
Cette date de début de campagne officielle ne signifie en rien que les élus sortants entreront dans l’immédiat en campagne. A droite comme à gauche, la quête d’un leader incontesté se poursuit à cinq mois de la présidentielle. De son côté, la majorité vante son bilan en attendant l’entrée en campagne du chef de l’Etat, Emmanuel Macron. Il y a un an encore, en pleine deuxième vague de Covid-19, des têtes de pont de la Macronie évoquaient le renoncement inévitable d’une « centaine de députés » épuisés par les multiples crises du quinquennat. Aujourd’hui, ils ne seraient qu’une trentaine à ne pas souhaiter se représenter sur les 347 qui constituent la majorité – La République en marche (LRM), le MoDem et Agir – à l’Assemblée nationale.
A sept mois des législatives, l’inquiétude grandit notamment chez les 72 % de députés qui ont été élus pour la première fois il y a cinq ans. Seront-ils tous investis pour un deuxième mandat ? L’Elysée a fait savoir, au lendemain du fiasco des régionales, qu’aucun d’entre eux ne le serait formellement avant le second tour de la présidentielle. Soit début mai 2022. Un moyen de s’assurer que les troupes restent mobilisées jusqu’au bout pour la réélection de M. Macron. « C’est plutôt sain de garder ce calendrier-là, estime le délégué général de LRM Stanislas Guerini. Il lie notre avenir à la potentielle réélection du président. »
Une stratégie inverse de celle empruntée par la Droite et la Gauche. Chez les Républicains, les commissions d’investiture ont commencé leur travail et plusieurs dizaines de candidats sont déjà investis. Au PS, c’est au mois de décembre que le processus de désignation des candidats devrait avoir lieu.
Car le parti veut retrouver sa place à l’Assemblée nationale. Après un quinquennat passé à se remettre en doute, les socialistes espèrent conserver leurs 49 sièges au parlement lors des prochaines législatives. Une élection qui pourrait bien devenir l’assurance-vie du PS, en cas d’échec d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle. Le parti socialiste active, donc, le mode survie et veut être prêt à rebondir dans le scénario où la candidate serait bloquée à moins de 5% dans les sondages.
Pour garder un coup d’avance, les instances de direction ont déjà commencé à travailler sur le calendrier. Une première étape sera franchie, mardi 7/12, avec l’ouverture des travaux de la commission électorale. Cette instance composée de 15 membres sera chargée de mettre au point les modalités d’investiture et, à terme, de valider les candidats qui seront choisis par les militants. « Mais rien n’est encore décidé », nuance Pierre Jouvet, à qui cette mission a été confiée par Olivier Faure.
En coulisses, des tractations ont été lancées au sein de plusieurs fédérations. Les plus rudes se déroulent à Paris, où l’élection des candidats par les militants aura lieu le 9 décembre, d’après un courrier envoyé par David Assouline aux secrétaires de section.